Ce qu'on en dit
Suite à son concert avec Arion Baroque, Salle Bourgie, 5 avril 2025.
[…] La brillante soprano Marianne Lambert déploie, dans une expression très touchante, une voix qui s’est beaucoup enrichie et étoffée. […] Elle franchit un palier supplémentaire avec le sommet du concert : « O, let me forever weep », de The Fairy Queen […] et a chanté un « When I am laid in earth » émouvant de Purcell. […] L’air de bravoure « No, no I’ll take no less » de Semele, est maîtrisé avec mordant et virtuosité par Marianne Lambert, la violoniste Julie Rivest et l’orchestre.
À propos de l’abum Canzone di Notte (Fidelio) :
Ce qui étonne c’est plutôt la beauté de la voix de Marianne Lambert qui nous frappe à chaque pièce alors qu’on croyait qu’elle avait déjà tout donné. Et même si elle semble exceller dans tout, à notre avis, c’est dans les airs de Mozart qu’elle nous offre la quintessence de la subtilité, qu’elle touche au sublime.
Les motifs de réjouissance sont nombreux sur le plateau, à commencer par la Fée de Marianne Lambert, un amour de soprano léger dont le timbre fruité et la vocalise surnaturelle s’envolent vers la stratosphère avec une aisance de funambule.
La jeune soprano québécoise Marianne Lambert est la perfection même : sa fée aérienne vocalise avec une assurance désarmante, entre trilles et suraigus, pleinement dans le style souhaité, avec une approche pleine de fraîcheur.
La Québécoise Marianne Lambert, découverte il y a quelques saisons à l’Opéra de Rennes dans Ô mon bel inconnu de Reynaldo Hahn, se joue de toutes les acrobaties vocales du rôle avec un charme et une virtuosité indéniables et participe à la magie de ces scènes.
Les envolées vocales festives et éclatantes siéent merveilleusement au timbre chatoyant de Marianne Lambert dont on notera l’intelligence de la présence scénique […]