Ce qu'on en dit
À propos du disque Mozart : Concertos nos. 20 et 23. Avec Les Violons du Roy et Jonathan Cohen. Publié chez Analekta.
Un formidable disque. Mozart est là, sa présence palpable nous rejoint une fois de plus. ★★★★★
[…] Cet enregistrement est une joie. Richard-Hamelin livre une interprétation soignée et élégante, au phrasé clairement articulé, tandis que sous l’habile direction de Cohen, Les Violons du Roy se révèlent être un partenaire formidable et sensible.
Un Mozart canadien délicieusement captivant. […] Dans l’introduction aux cordes du concerto en ré mineur, l’orchestre de chambre Les Violons du Roy de Québec, sous la direction de Jonathan Cohen, dépeint dès la première syncope une atmosphère mozartienne qui nous transporte aux confins du Requiem. Le pianiste canadien Charles Richard-Hamelin répond à ce canevas par un dialogue tendrement phrasé entre la main gauche et la main droite.
Cette deuxième collaboration Mozart entre Charles Richard-Hamelin et Les Violons du Roy est un véritable bonheur. Le soliste est élégant dans deux des concertos les plus appréciés du compositeur. Son toucher délicat fait ressortir une résonance dorée, semblable à une cloche, qui contraste magnifiquement avec les cordes de la chambre, dont les archets d’époque assurent une texture qui n’est jamais trop riche ou romantique. ★★★★★
De l’ouverture intense du n° 20 à la conclusion heureuse du n° 23, Charles Richard-Hamelin et Jonathan Cohen forment un partenariat mozartien captivant.
Le discours musical est limpide sans fioriture excessive. L’équilibre et la justesse de ton sont en tout point merveilleux !
À propos du disque Schumann : Trois sonates pour violon. Andrew Wan et Charles Richard-Hamelin. Publié chez Analekta.
[…] Cohésion, inspiration et dynamisme. […] Animés d’une juste exaltation, le violoniste – concertmaster de l’Orchestre symphonique de Montréal et son partenaire – lauréat du Concours Chopin en 2015 – traduisent avec sensibilité et énergie l’influx romantique passionnel de l’écriture rappelant par endroits la prodigieuse vision du duo Kremer/Argerich. […] Une très belle réussite.
Wan insuffle une légèreté poétique, une précision, une pureté cristalline et une clarté tonale, reflétant les phrasés limpides de Schumann avec une douce aisance, accompagnant à la perfection la sonorité gantée de velours et le cantabile brillant de Richard-Hamelin.
Le jeu magnifique et fluide des deux interprètes, associé à une qualité d’enregistrement exemplaire, en fait un nouvel album exceptionnel.
Après avoir enregistré les sonates pour violon et piano de Ludwig van Beethoven, un triptyque qui a remporté de nombreux prix, dont le Juno de l’album classique de l’année – petit ensemble (2022) et un prix de l’ADISQ, Andrew Wan et Charles Richard-Hamelin poursuivent leur fructueuse collaboration en interprétant l’intégrale des sonates pour violon et piano de Robert Schumann (1810-1856). Une œuvre parfaite pour souligner la complicité qui s’est développée entre le violon solo de l’Orchestre symphonique de Montréal et le pianiste médaillé d’argent au Concours international de piano Frédéric Chopin 2015.
À propos de son récital au festival de Lanaudière (Église de l’Assomption, 12 juillet 2022)
Le miraculeux Ravel de Charles Richard-Hamelin.
Que les organisateurs de concerts, au Japon, en Europe ou ailleurs, se passent le mot : tant qu’à engager Charles Richard-Hamelin dans les prochains temps, surtout ne pas faire l’impasse sur Le tombeau de Couperin de Maurice Ravel. Le pianiste québécois y a été miraculeux mardi soir à L’Assomption, lors d’un récital donné dans le cadre du Festival de Lanaudière.
À propos de son récital Franck Chausson Ravel (Salle Bourgie, 2 mars 2022)
Le Tombeau de Couperin est le sommet du concert. Le Prélude est loin du tourbillon de certaines interprétations, étant plus chuchoté qu’asséné. La Fugue suivante est, pour sa part, éclairée d’une douce opalescence, avec des jeux de résonance presque irréels.
Critique de la série de 8 concerts affichés complets à Montréal et Québec – Mai et juin 2021.
Ce fut un concert exutoire, un concert inoubliable, d’une teneur, hauteur et tension que l’on attend quand des artistes retrouvent leur public. Le pianiste Charles Richard-Hamelin fait salle comble ces temps-ci à Montréal et à Québec […].
Nous avons pu souligner la présence de Charles Richard-Hamelin, son art du phrasé, ses sortilèges sonores (toujours en adéquation avec le propos musical). Tout y était ce soir, avec une concentration qui n’a point faibli du début à la fin […].
À propos de son disque Chopin : 24 Préludes – Andante Spianato & Grande Polonaise Brillante.
Un disque majeur par un très grand artiste de chez nous. ★★★★½
Richard-Hamelin décrit cet ensemble de pièces comme un microcosme pour l’ensemble de la musique pour piano de Chopin. […] C’est Chopin à son plus beau, déchirant, expérimental, dissonant, parfois même violent. « C’est un voyage fascinant à travers la psyché humaine et c’est ce que mon interprétation vise à démontrer.
Les Préludes sont des instants de vie en mode majeur et mineur, reflétant nos propres états d’âme. Charles Richard-Hamelin en est le guide spirituel. […] Un grand disque.
Chopin est une extension de l’âme musicale du jeune homme […] Cet album démontre la puissance évocatrice que Charles Richard-Hamelin construit avec brio dans chacune des 24 perles miniatures de l’op. 28.
La beauté, la diversité de l’œuvre interprétée et la musicalité qui en ressortent nous transportent dans un univers musical exceptionnel. Richard-Hamelin est indéniablement un des plus importants pianistes actuellement. Il suffit de comparer ses exécutions avec celles des plus grands. Il les égale et il les dépasse même.
Sur le disque Ludwig van Beethoven, Sonates pour violon et piano (vol.2) : Sonates nos 1,2,3 et 5. Andrew Wan et Charles Richard-Hamelin. Publié par Analekta.
Les musiciens canadiens traitent les sonates Op. 12 et Op. 24 avec une finesse et un discernement généreux, apportant du dynamisme à l’interaction légère et à l’élégance poétique de passages où le lyrisme est primordial.
Critique du concert Beethoven à la Maison Symphonique de Montréal, le 12 septembre 2020.
Charles Richard-Hamelin était l’homme le plus occupé du concert. S’il est rompu aux sonates pour violon et piano de Beethoven (…), le Concerto no 4 du même compositeur constitue toutefois une entrée récente à son répertoire. En l’entendant le jouer avec une telle profondeur à 31 ans, on peut se demander quels sommets Charles Richard-Hamelin aura atteints dans 20 ou 30 ans. Les cadences des premier et troisième mouvements furent jouées avec un extraordinaire engagement, tanguant entre tumulte et tendresse.
Sur l’album Mozart : Concertos pour piano nos 22 et 24 de Charles Richard-Hamelin et Les Violons du Roy, sous la direction du chef d’orchestre Jonathan Cohen. Publié par Analekta :
Sommet du Parnasse, 6 étoiles
Charles-Richard-Hamelin, égal à lui-même, confiant, propose du Mozart bien solide, sans maniérisme. Son instrument est chantant, voluptueux. Il invite et conduit l’auditeur à s’élever avec lui. Le mystère Mozart est là, quelque part en hauteur. […] Un grand Mozart, chaudement recommandé.
Un autre tandem gagnant
★★★★ 1/2
Après le succès des concertos de Chopin, le nouveau disque orchestral de Charles Richard-Hamelin est promis aux mêmes honneurs. […] À 30 ans, Charles Richard-Hamelin est déjà un trésor national !
Sur l’album Chopin : Ballades & Impromptus, publié par Analekta.
Le Canadien offre une lecture d’une remarquable perfection formelle. Ses phrasés sont à la fois très chantants et finement articulés, et son jeu témoigne d’une belle hauteur de vue, autant que d’une grande attention aux détails, traités avec subtilité.
★★★★
Le pianiste québécois […] les traite avec une telle intelligence et une telle sensibilité que la partition s’en trouve magnifiée. Ce musicien […] possède une parfaite maîtrise de la temporalité, une grande justesse d’intention.
Et c’est là que, malgré les précédents illustres, Charles Richard-Hamelin suscite l’admiration. Pas un contraste qui ne soit maîtrisé, pas un raffinement qui ne devienne précieux.
Mais tout cela serait sans compter sur la superbe performance artistique que délivre ici le jeune pianiste canadien. […] Un vrai coup de cœur donc, pour ce 5e opus enregistré pour Analekta, et qui vient totalement conforter la bonne impression que m’avait faite son précédent disque des concertos de Chopin, en compagnie de l’Orchestre symphonique de Montréal et de Kent Nagano. Bravo !
Dans un répertoire très fréquenté au disque, Charles Richard-Hamelin se taille une place de choix par une extrême sensibilité, un jeu lumineux et très pensé. Jamais ne cherche-t-il à faire étalage de virtuosité gratuite lorsque la palette requiert l’épique, encore moins de pathos.
Ce disque est immense.
Sur l’album Chopin : Concertos nos 1 & 2 avec Kent Nagano et l’Orchestre symphonique de Montréal, publié par Analekta.
Clairement, c’est un enregistrement réussi. De la poésie d’un jeune artiste au service d’une pensée musicale d’un incroyable raffinement.
Paris debout pour Charles Richard-Hamelin
Richard-Hamelin n’a pas manqué son rendez-vous et a donné, devant un public de connaisseurs dans un silence de cathédrale, un récital d’une tenue exceptionnelle. […] Nous avons entendu à quel point cet artiste d’une grande modestie naturelle, évoluant dans une œuvre, peut en déceler des recoins poétiques comme un spéléologue découvre des cavernes dans une grotte. […] C’est ce raffinement dans une démarche qui reste naturelle qui touche les spectateurs.
Sur le disque Ludwig van Beethoven, Sonates pour violon et piano (vol.1) : Sonates nos 6, 7, et 8. Andrew Wan et Charles Richard-Hamelin. Publié par Analekta.
C’est très bon. La question est : à quel point ? Et là, la surprise est énorme.
Critique du concert au Suntory Hall avec le Tokyo Metropolitan Symphony, le 6 septembre 2018
La première partie du concert était consacrée à la performance de Charles Richard- Hamelin, Deuxième Prix du Concours de piano Frédéric Chopin 2015. C’est sa sixième visite au Japon. Sa subtilité et sa fraîcheur artistique étaient toujours bien présentes dans son jeu surtout quand il a commencé la partie en majeur du premier mouvement avec une vivacité palpitante qui m’a évoquée une adolescente qui vit pleinement son premier amour. Au troisième mouvement, par contre, il a interprété la partie tout en contraste, harmonieusement maîtrisée entre le dynamisme du rythme constant et les silences subtilement présents à travers la mélodie. C’est un génie sans comparaison !
Festival International de musique Chopin et son Europe (Varsovie), 9-31 août 2018
Comment ce pianiste s’est développé à bien des égards depuis son premier triomphe au 17e Concours international Chopin. Certes, je considère que dans ce concours, le deuxième prix est certainement un triomphe d’une immense importance. […] Un récital bien pensé, modeste et profondément musical comme on en entend rarement aujourd’hui.
Divers concerts
Le récital de piano du brillant pianiste canadien Charles Richard-Hamelin est acclamé lors du Festival Chopin au monastère de Kremsmünster. Merveilleusement limpide, le récital a ouvert la soirée avec le Nocturne intime en do dièse mineur. Éclatant et héroïque, la populaire polonaise en la bémol majeur a balayé la salle. Quatre ballades contrastées, mystérieuses, lyriques, démoniaques et sensuelles, ont été interprétées avec le plus grand soin. Richard-Hamelin a célébré la musique de Chopin avec une technique parfaite, des agogiques de qualité et une agilité à toute épreuve. Passionnant !
Le jeu de Richard-Hamelin se caractérise par la beauté du son, la variété des couleurs et une culture du toucher d’une finesse hors du commun et toujours limpide.
Le lauréat du deuxième prix, Charles Richard-Hamelin, a également reçu de forts applaudissements bien mérités pour son interprétation de la Sonate no 3 en si mineur, op. 58 de Chopin. Elle fut si bien exécutée qu’il est impossible de ne pas être stupéfait qu’il a terminé en deuxième position
J’étais en attente d’une telle performance depuis le début du concours. Il est à tout point de vue un artiste, un musicien extraordinairement mature qui se concentre sur la beauté des œuvres de Chopin, qu’il joue avec une grande clarté de vision. Il est un des seuls concurrents qui réussi à trouver une sage balance entre l’esprit de Chopin et sa propre individualité, comme on a pu entendre dans son interprétation de la Ballade en la bémol majeur.
Le nouveau venu est déjà un pianiste d’envergure, avec une technique extrêmement solide, une musicalité toujours en éveil et un soin particulier apporté à la sonorité.