Ce qu'on en dit
À propos de son concert avec l’Orchestre Symphonique de Montréal, 11 novembre 2022 :
Ce qu’il y avait de très bien avec le trio Pouliot-Cheng-Hewitt c’est que dès la prise de parole de Bryan Cheng, nous étions rassurés, car cette interprétation se plaçait dans la perspective du dialogue (les jeux presque espiègles entre Pouliot et Cheng) et de la raison. Personne n’allait ici chercher à jouer les gros bras et les trois solistes jouaient dans le même registre du dialogue chaleureux, qui sied d’ailleurs très bien à Angela Hewitt.
Dans ce trio il faut vraiment mentionner Bryan Cheng, celui qui a donné le ton. Plus on entend ce violoncelliste, plus on aime cette simplicité, cet art de ne rien forcer. Et le violoncelle Stradivarius de 1699 qui lui est prêté par la Fondation Canimex est une pure merveille.
Le soliste de renommée internationale, basé à Berlin, est l’un de ces merveilleux artistes qui respirent la confiance et la conviction, sachant exactement ce qu’il veut dire avec sa musique, et comment donner vie à ses idées avec beaucoup de personnalité et d’éclat.
L’habileté de ce musicien très expressif à se faufiler facilement entre les différentes ambiances de cette œuvre d’une vingtaine de minutes [les Variations rococo de Tchaïkovski] s’est manifestée tout au long de l’œuvre, du dialogue ludique de la deuxième variation avec l’orchestre, qui constitue un moment fort, à ses cadences pleines d’âme, semblables à des récitatifs, dignes d’une diva d’opéra. Le ton riche et résonnant de Cheng, en particulier dans le registre le plus grave, a permis à ses lignes lyriques et cantilènes de chanter pendant la sixième variation, tout en enchaînant les passages rapides pendant la quatrième, exécutée avec une acuité rythmique à couper le souffle.
À propos de son concert au festival de Lanaudière, été 2021 :
Excellent violoncelliste. La fin de semaine a été illuminée par la présence du violoncelliste Bryan Cheng, vainqueur du Concours OSM en 2019. Il avait choisi le rare 2e Concerto pour violoncelle de Saint-Saëns qu’il jouait sur le Stradivarius « Bonjour » de la Banque d’instruments du Canada. Cheng est le bon choix pour le prêt inestimable de cet instrument qui a créé ce même 2e Concerto. Il a une projection très raffinée, jamais trop appuyée et c’est un artiste fin, distingué, d’une grande classe, jamais racoleur. Tout comme Kerson Leong il y a une semaine, Bryan Cheng a fait de brillants débuts à l’amphithéâtre. On le reverra.
… Bryan Cheng on his Tassini cello achieves powerfully contoured bass tones and the finest, tenderest heights with stupendous dynamics, sounding always cantabile, always beautiful, always perfectly in tune, and absolutely captivating.
Le violoncelliste Bryan Cheng est doué d’une facilité abondante, d’une musicalité innée et d’un sens du bonheur… M. Cheng possède tout ce que doit posséder un bon concertiste.
Bryan combines a dark, robust tone with jaw-dropping bravura…
brilliant…appear[ing] in fresh colours and afford[ing] much pleasure.
Une sonorité pleine et élégante au service d’une articulation facile et claire, toujours attentive à la ligne principale. Elégant, nuancé et délicat, un artiste dont les impulsions restent toujours au service de l’intention véritable. Une parfaite maîtrise, sans prétention, de la prestation technique.